Les engagements pris par les Etats dans le cadre préliminaire de la COP 21 conduisent à une augmentation de la température moyenne du globe de +2,9°C à +3,1 % d’ici 2100.
Telle est la principale conclusion d’une analyse menée par un groupement d’organisme scientifique indépendant Climate Action Tracker, et présentée le 2 septembre 2015.
Cette analyse se fonde sur les « Contributions intentionnelles déterminées au niveau national » (INDC – Intended Nationally Determined Contribution) de 56 pays, représentant 65 % des émissions globales; 140 pays n’ont pas encore transmis leurs engagements, dont l’Inde; le Brésil, l’Iran, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, la Thaïlande, la Turquie, l’Ukraine et le Pakistan qui émettent 18 % des émissions globales.
Outre le fait que les engagements restent insuffisants,- pour répondre à l’engagement mondial pris à Copenhague de limiter la hausse de la température à 2 °C, le groupement pointe le fait que de nombreux pays ont pris des engagements INDC mais ne mettent pas en oeuvre les politiques concrètes leur permettant de respecter leurs engagements.