Le secrétariat de la convention de l’ONU sur le changement climatique a présenté ce 30 octobre 2015 son évaluation des contributions nationales volontaires (INDC).
A ce stade, 147 gouvernements ont annoncé leurs promesses, soit 75 % des parties à la convention, ou 86 % des émissions recensées en 2010.
Plus de la moitié des stratégies nationales prévoient des réductions des émissions par rapport à un scénario d’évolution (« business as usual »), d’autres définissent des objectifs en termes absolus, tandis que quelques unes se basent sur une diminution de leur intensité carbone. Certaines contributions sont très précises sur les actions prévues (objectifs sectoriels, changements législatifs, modernisation des réseaux, réforme de la fiscalité, capture et stockage du CO2, …). Plus de la moitié des INDC prévoient des mécanismes de flexibilité similaires au mécanisme de développement propre (MDP) du protocole de Kyoto. Enfin, certains pays conditionnent leur contribution à l’ampleur de l’effort financier et technologique en provenance des pays développés.
Si ces contributions sont positives et se traduisent par un ralentissement de la croissance des émissions, force est de constater qu’elles ne permettent pas de limiter la hausse de la température moyenne à 2 °C d’ici la fin du siècle; sur ces bases. La hausse prévue est de 2,7 °C, alors que sans les stratégies nationales, elle serait située dans la fourchette 4 – 5 °C.
Le rapport complet, et le rapport exécutif associé, présentent plus d’éléments à ce propos.